Un an après que la pandémie de la Covid-19 ait envahie la planète, nous remarquons que celle-ci a provoqué des changements sociétaux et économiques énormes. Ces transformations se voient aussi dans la manière dont nous utilisons Internet. C’est à cet aspect bien précis que nous nous intéressons aujourd’hui !
Selon un rapport de Malakoff Humanis, 41 % des salarié(e)s en France se sont mis au télétravail en 2020, soit 11 % de plus qu’en 2019. Cette même enquête précise que le nombre de jours « télétravaillés » est passé de 1,9 jours par semaine en moyenne en 2019, à 3,6 jours un an plus tard.
Selon Harris Interactive, même avec l’allégement des restrictions de déplacement cette donnée n’a que très peu changée, puisqu’en 2021, 37 % des personnes actives continuent de travailler à domicile.
Ce virage imposé pour contrecarrer la propagation du virus de la Covid-19 a sensiblement augmenté l’importance d’applications de travail collaboratif telles que :
Développée par la société Zoom Vidéo Communications, Zoom est une application de visioconférences qui peut accueillir jusqu’à 100 participants dans une même conversation. Grâce à cette solution il devient remarquablement facile d’organiser des réunions à distance, chose qui lui a valu une énorme popularité en 2020. Voici des chiffres qui le prouvent :
Microsoft Teams est un outil de travail collaboratif et de visioconférences lancé en 2017 par Microsoft. Celui-ci a également profité de la généralisation du télétravail pour booster ses résultats.
Ainsi, nous apprenons que cette solution a généré en 2020 un chiffre d’affaires d’environ 37,2 milliards de dollars (+12 % comparativement à 2019), et 41,70 milliards de dollars en 2021. En 2020 toujours, l’application a vu son nombre d’utilisateurs(trices) augmenter de 50 %. Il est passé de 75 millions d’utilisateurs(trices) par jour à 150 millions en l’espace de 6 mois seulement. Naturellement, ces indicateurs ont produit une augmentation des bénéfices nets qui ont atteint 13,7 milliards de dollars.
A cause de la pandémie, les individus se sont vus imposer des restrictions de déplacement strictes. Passant le plus clair de leur temps chez eux, ils se sont massivement tournés vers les réseaux sociaux.
Le réseau d’études international Kantar TGI affirme que 72 % de la population mondiale se connecte aux réseaux sociaux au moins une fois par jour (73 % en France). Cette enquête a classé les réseaux sociaux selon leur popularité en 2020, et voici les résultats :
Ces plateformes sociales ont également été utilisées pour des motifs divers pendant les périodes de confinement. 46 % des personnes interrogées par Hootsuite en 2020 disent les avoir utilisées pour communiquer (messagerie instantanée), tandis que 39 % affirment qu’elles s’en servent pour écouter de la musique et 35 % pour jouer à des jeux vidéo. Globalement, 47 % des sondé(e)s affirment qu’ils(elles) ont passé plus de temps sur les réseaux sociaux.
Confiné(e)s chez eux(elles), les consommateurs(trices) n’ont eu d’autres choix que d’acheter en ligne. C’est ce que confirment les résultats d’un rapport du CNUCED (Conférence des Nations Unis sur le commerce et le développement). Celui-ci estime à 19 % le pourcentage des ventes en ligne à l’échelle mondiale.
Certaines sociétés ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de deux chiffres. C’est notamment le cas d’Amazon qui a obtenu, en 2020, des revenus dépassant les 108 milliards de dollars. Des certains pays comme les Etats-Unis, les ventes en ligne représentent désormais plus de 40 % du PIB national ! En France, la FEVAD affirme que ce pourcentage est de 30 %, avec 40 millions de Français(es) qui ont fait des achats en ligne, pour un chiffre d’affaires de 785 milliards de dollars (8 Français(es) sur 10).
Ce changement de comportement chez les consommateurs(trices) a bien évidemment poussé les entreprises à revoir leurs stratégies commerciales. Celles-ci se sont vues contraintes de miser principalement sur le digital pour élargir leur base de clients. Une donnée confirmée par les résultats d’une enquête signée l’ACSEL (Association de l’économie numérique). Cette étude précise que 7 sur 10 des TPE commerciales ayant pu croître en 2020, doivent leurs bons résultats au digital. Pour 50 % d’entre elles, le numérique est une véritable opportunité à saisir ! Par ailleurs, près d’un tiers des sociétés interrogées disent avoir pu maintenir leur activité grâce à des outils digitaux.
Pour les entreprises françaises, le digital est considéré en 2020 comme un sauveur. Toujours selon l’étude de l’ACSEL, celles-ci estiment qu’il a pu améliorer leur relation client (48 %) ou encore maintenir leur activité en ces temps difficiles (38 %). En comparaison avec 2019, le pourcentage des sociétés qui sont présentes en ligne a progressé de 16 points, passant de 52 % à 68 % en un an seulement.
Par les restrictions et les changements de mode de vie qu’elle a imposés, la pandémie de la Covid-19 a provoqué une nette progression du digital tant chez les consommateurs que chez les professionnels. Le climat est donc très favorable pour les futurs cadres numériques et informatiques, pour qui de multiples opportunités d’embauche se présentent. Vous souhaitez en faire partie ? Vous pouvez suivre les formations proposées par IPI.