Le virage numérique amorcé par les entreprises a profondément bouleversé plusieurs fiches de postes, avant de susciter la création de nouveaux métiers en réponse aux nouveaux besoins des entreprises dans le digital. Le big data et la cybersécurité sont les chefs de file de ces mutations. La demande des entreprises ne faiblit pas, et pour cause : des besoins croissants en matière d’externalisation des systèmes d’information dans le cloud, multiplication des cyberattaques médiatisées, législation sur la protection des données personnelles, etc. Focus aujourd’hui sur le métier très prisé de data scientist !
« Inventé » en 2008 par deux ingénieurs travaillant respectivement chez Facebook et LinkedIn, le métier de data scientist figure en tête du top 10 des métiers qui ont le vent en poupe auprès des recruteurs selon l’édition 2016 de l’étude annuelle de l’IAB sur les compétences du marketing et de la communication. En plus des compétences d’administrateur de bases de données, il est amené à donner du sens et de la valeur aux données entrantes brutes stockées dans un data center par le traitement, l’analyse puis l’exploitation de ces données à des fins commerciales, entre autres.
Pour mener à bien sa mission, le data scientist doit justifier de solides connaissances en marketing, en statistiques et en économétrie. Il doit par ailleurs maîtriser les outils informatiques nécessaires à l’exercice de ses fonctions. Il doit également participer activement à la prise de décision en apportant les informations nécessaires à la mise en place de la stratégie de l’entreprise. Les sens de l’organisation, de la planification, de la synthèse et de la restitution des données sont ses meilleures armes. Ses compétences en font un fin stratège et un responsable polyvalent qui fait l’objet de toutes les convoitises, notamment auprès des grandes firmes qui opèrent dans plusieurs pays. Le salaire annuel moyen d’un data scientist s’élève à 43 500 euros.