La numérisation (ou transformation digitale) est un concept qui évolue avec le temps. Le Web 3, les technologies prédictives (IA, Machine Learning…) et la Data science sont les principaux moteurs de cette évolution, qui a donné naissance ces dernières années à ce que l’on appelle l’entreprise 4.0. Qu’est-ce que c’est ? Quels sont ses enjeux ? Les technologies qu’elle mobilise ?
Selon Jean Rottner, le Président de la Région Grand Est, l’entreprise 4.0 est une compagnie ultra connectée où les machines, les produits et les collaborateurs peuvent communiquer entre eux.
Ce type de société nouvelle génération fait appel à des technologies novatrices pour répondre aux défis croissants des transitions numériques, technologiques, sociales… Actuellement, de plus en plus d’organisations souhaitent se conformer aux standards de l’industrie 4.0. Les résultats d’une enquête publiée par le cabinet PWC le confirment. Cette étude nous apprend notamment que :
Le principal défi auquel est confrontée une entreprise 4.0 est sans aucun doute la continuité numérique. Tous les employés doivent pouvoir accéder aux données dont ils ont besoin en temps réel. Ces informations sont censées être faciles à partager et à analyser, grâce à des outils numériques (par exemple, le CRM) et à un réseau informatique hautement connecté. Une entreprise 4.0 est également censée faire face à un flux croissant de données. En résumé, nous dirons que dans une entreprise 4.0, la bonne personne doit avoir accès à la bonne information au bon moment. L’objectif étant de prendre de meilleures décisions.
Pour mieux s’adapter aux exigences de l’industrie 4.0, une entreprise doit être très réactive. Elle doit privilégier les méthodes de gestion agiles (par exemple Scrum), qui lui permettent d’être plus productive, notamment en accélérant le processus de conception d’un produit ou d’un service.
Toujours en parlant de réactivité, une entreprise 4.0 est tenue d’effectuer une veille technologique permanente. Elle doit s’adapter aux dernières technologies et les intégrer dans ses processus de gestion et de production.
Une entreprise 4.0 fait appel à plusieurs technologies. Parmi elles, nous retrouvons notamment :
L’IoT est une technologie qui permet à des objets physiques de se connecter à internet. Au sein d’une société 4.0, l’IoT favorise le développement de ce que l’on appelle le Smart manufacturing. En effet, à partir du moment où toutes les machines sont connectées, l’entreprise devient plus encline à connaître leur état général, et ce, en temps réel. Cela lui permet notamment de se préparer à d’éventuels imprévus (pannes soudaines), et de rendre son processus de production plus intelligent.
Le Cloud Computing désigne le système informatique qui permet de stocker une grande quantité de données sur des serveurs distants. L’accès à ces données se fait via Internet.
Grâce au Cloud Computing les sociétés sont désormais en mesure de stocker leurs données à moindre coût. Elles n’ont plus besoin d’infrastructures physiques à la capacité de stockage limitée et qui sont parfois difficiles à déplacer (exemple : serveurs). Au sein d’une entreprise 4.0, le Cloud répond admirablement aux défis de stockage et de traitement d’ensembles de données gigantesques.
Qui dit stockage de données, dit forcément sécurité informatique. En effet, les infrastructures IT, notamment celles qui servent à la conservation des informations numériques, sont souvent la cible de cyberattaques. C’est là que nous constatons l’importance de la blockchain.
Pour rappel, la blockchain est une technologie de stockage et de transmission basée sur la cryptographie. Celle-ci se distingue par son côté sécuritaire très développé, et qui permet à une société 4.0 de recueillir et de diffuser des informations avec un risque d’erreur minime.
La réalité augmentée est une technologie qui permet de transposer des éléments virtuels en 3D dans un environnement réel. Pour visualiser ces composantes virtuelles, il faut utiliser des supports numériques comme des lunettes, tablettes, smartphones…
Une entreprise 4.0 peut compter sur la réalité augmentée pour établir un lien de proximité entre elle et ses clients. Ces derniers peuvent par exemple tester un produit virtuellement avant de le commander.
Au sein d’une entreprise 4.0, de nouveaux métiers sont sollicités. Parmi ces professions, nous pouvons citer :
Un Data scientist a pour rôle d’analyser et d’exploiter les données que son entreprise recueille depuis des canaux divers. Ses missions permettent la création de modèles prédictifs, grâce auxquels il devient plus facile de prendre des décisions pertinentes.
Le Chief digital officer est un cadre qu’une société emploie afin de l’accompagner dans sa transition digitale. C’est à lui qu’incombe la définition et la mise en place de stratégies numériques pour son entreprise.
Affecté au comité directoire, il s’agit d’un profil important qui permet à une organisation de répondre aux enjeux majeurs du numérique et des nouvelles technologies.
Le Data engineer est un ingénieur qui s’occupe du recueil, du tri et du nettoyage des données de son entreprise. C’est à lui qu’est confiée également la gestion du stockage sur les différents supports physiques ou Cloud.
Polyvalent, ce profil doit maîtriser les technologies du Big Data, des langages de programmation comme Java ou Python, les systèmes de gestion de bases de données (Oracle, MySQL…).
L’entreprise 4.0 constitue une évolution inévitable. Celle-ci produira un besoin croissant de profils spécialisés dans des technologies informatiques comme l’IA, le Big Data, le Machine learning… Pour profiter de cette dynamique, vous pouvez suivre les formations proposées par l’école IPI.
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