L’architecte SI conçoit et fait évoluer la structure du système d’information pour soutenir la stratégie et la performance de l’entreprise. Métier d’interface et de vision, il articule exigences techniques, sécurité et besoins métiers.
Comprendre le rôle de l’architecte SI permet de mesurer son impact sur la performance et la résilience des organisations. A l’instar d’un architecte en bâtiment, l’Architecte de Systèmes d’Information va construire ou faire évoluer la structure de l’ensemble du système d’information au sein de son organisation.
Pour mener sa mission, il(elle) devra établir et proposer une cartographie adaptée à la structure concernée, généralement avec l’appui d’un ingénieur système ou ingénieur réseau.
Dans le cadre de cette fonction, il(elle) peut être salarié d’une entreprise, être consultant ou travailler dans une SSII qui le détachera chez un client.
Les missions couvrent la définition de l’architecture cible, le pilotage de projets et la garantie de la cohérence technique dans le temps.
Au croisement de la technique et du management, l’architecte SI mobilise des savoir-faire pointus et des soft skills essentiels.
L’architecte de systèmes d’information occupe une fonction hautement stratégique, puisque ses choix impacteront durablement le fonctionnement de l’entreprise.
Techniquement, l’architecte SI doit bien maîtriser l’environnement des principaux systèmes d’exploitation, les règles de sécurité réseaux, les méthodes de développement…
Il(elle) doit être doté d’excellentes capacités relationnelles et commerciales, puisque à chaque étape de la conduite du projet, il est l’interface entre sa direction, son client, les fournisseurs et les (futurs) utilisateurs.
Au vu de l’enjeu de la mission, il(elle) doit posséder une réelle résistance au stress et avoir le goût du challenge.
Les rémunérations sont élevées et progressent avec l’expérience, la complexité des environnements et la taille des organisations.
En France, les offres d’emploi pour des postes d’architecte SI/systèmes indiquent le plus souvent une fourchette comprise entre 40 000€ et 70 000€ bruts annuels, avec une moyenne autour de 54 000€ (APEC).
Les enquêtes marché font également état de salaires moyens situés entre ~57 000€ et ~74 000€ selon les sources et la spécialité (architecte solutions, technique, fonctionnel).
Les profils seniors et experts peuvent dépasser 80–90 000€ bruts annuels, notamment en environnement cloud, cybersécurité ou data.
Indications à titre informatif : rémunération variable, avantages et localisation (Paris/IDF vs régions) influent sur le niveau de salaire.
Ce métier s’exerce au sein d’ESN/SSII, d’éditeurs ou de directions informatiques, avec des perspectives d’évolution vers l’expertise et le management.
L’architecte SI travaille au cœur des équipes IT et des parties prenantes métiers.
Il intervient sur des programmes de transformation (modernisation des SI, cloud, cybersécurité, data, urbanisation) et pilote la cohérence des choix techniques dans la durée.
Avec l’expérience, il peut évoluer vers des rôles d’architecte d’entreprise, d’architecte solutions/technique principal, de directeur des études, de directeur des infrastructures ou de CTO.
La mobilité sectorielle (banque/assurance, industrie, services, secteur public) est courante et enrichit l’expertise.
Les besoins sont forts dans les grandes organisations, mais aussi dans les ETI/PME en transformation numérique.
Les architectes SI exercent chez des clients finaux (grands comptes, ETI, administrations), au sein :
Les contextes de travail incluent des environnements hybrides (on‑premise / cloud public), multi‑sites et internationaux, impliquant coordination, documentation et respect des cadres de sécurité.
Pour accéder à ces fonctions, une formation Bac+5 en informatique est recommandée, complétée par des expériences projets et des certifications.
À l’IPI, plusieurs cursus conduisent à des responsabilités d’architecture selon votre projet :
L’alternance permet d’acquérir une expérience terrain déterminante. Des certifications (cloud, sécurité, DevOps) renforcent l’employabilité.